Le groupe Vista rachète des parts d’Oragroup S.A

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Simon Tiemtoré
Le Groupe Vista est parvenu à un accord avec ECP, BIO, DEG, Proparco et Envol Afrique pour le rachat de 61,4 % des actions d’Oragroup S.A.

Le Groupe Vista est parvenu à un accord avec ECP, BIO, DEG, Proparco et Envol Afrique. Cet accord concerne pour le rachat de 61,4 % des actions d’Oragroup S.A.

Sous réserve des autorisations réglementaires, le groupe Vista rachète les 64,1 % des parts d’Oragoup. Oragroup, la société holding d’Orabank basée à Lomé et opérant dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du  Niger, du Tchad, du Gabon et de la Mauritanie. Oragroup possède un total d’actifs de 7,7 milliards de dollars, soit environ 4206 milliards de Fcfa à la fin de l’année 2022.

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Un total d’actifs combinés de plus de 5948 milliards de Fcfa

Un groupe Bancaire de premier plan en Afrique
Vista Group et Oragroup formeront un groupe bancaire de premier plan opérant dans 16 pays du continent. Avec plus de 270 agences et représentant un total d’actifs combinés de plus de 10 milliards de dollars, soit 5948 milliards de Fcfa. Une fois l’autorisation obtenue, le Groupe Vista étendrait de manière significative sa présence dans d’autres marchés en Afrique. Le groupe a pour objectif de devenir une des institutions bancaires panafricaines de premier plan opérant dans vingt-cinq pays d’ici 2025-2026. Cela, afin de promouvoir l’inclusion financière, le commerce et les échanges intra-africains.
L’agence de notation Moody’s Investors Services, indique dans une note publiée en juin dernier,  la rentabilité sous-jacente d’Orabank. L’agence explique que cette rentabilité est soutenue par 3 piliers essentiels. Notamment, sa nette croissance, sa présence géographique en Afrique francophone, une zone économique en pleine croissance, une politique de crédit et de financement attractive basée sur les dépôts combinés à une forte liquidité. Cela constituerait une valeur ajoutée significative pour le Groupe Vista. Son objectif est de « devenir un groupe panafricain de premier plan qui touchera un large éventail de clients grâce à des produits conçus avec soin, ce qui lui permettra de bâtir un groupe bancaire et d’assurance intégrée et efficace, capable de fournir des offres innovantes répondant aux besoins de sa clientèle », explique la note.

Une étape importante dans la stratégie de croissance du groupe Vista

Pour le président du conseil d’administration du Groupe Vista, Simon Tiemtore, le rachat d’Oragroup est une étape importante dans la stratégie de croissance de sa holding. Une stratégie reposant sur l’ambition de devenir un groupe de services financiers panafricain présent dans 25 pays et de jouer un rôle de catalyseur du développement économique. Afin de réaliser son ambition sur le continent,  l’actionnaire de Vista Bank, Lilium Group, s’est doté d’une solide équipe composée. Une équipe entre autres composée de  Simon Tiemtoré, l’un des banquiers d’affaires les plus doués de sa génération, Didier Nkiere , financier américain d’origine congolaise , co-fondateur de Lilium Group, le sénégalais Abib Gaye, ex de la Banque mondiale et artisan de la transformation digitale du groupe.

Font également partie de l’équipe : la Gambienne Yassin Bayo, une banquière de profession spécialisée dans les fusions acquisitions, le Camerounais Thierry Hot, considéré comme le diplomate de l’équipe. Ce spécialiste en relations publiques et en intelligence économique, ex-journaliste de la BBC et d’Africa 24 dispose d’un épais carnet d’adresses.  Enfin, Stéphane Ouedrago, franco-Burkinabé, brillant économiste en charge du Business Development et de la stratégie de Lilium Group. Il est le propriétaire de Vista Bank. D’après l’américain d’origine Burkinabè Simon Tiemtore, Vista est désormais bien positionné pour soutenir les différents plans importants de croissance de l’Afrique. Notamment, le développement, le commerce et les investissements en infrastructures. Il cible principalement la ZMAO, I’UEMOA et la CEMAC. Ces trois institutions représentent les zones économiques majeures à croissance rapide de l’Afrique.

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