Le Mali, premier producteur de céréales de la sous-région, enregistrera une baisse de 10,5% de sa production en 2021. Malgré cette baisse, le pays reste le premier producteur de céréales de la zone UEMOA et le deuxième de la zone CEDEAO.
En 2021, le Mali a produit plus de 9,2 millions de tonnes de céréales. Ce chiffre représente une baisse de 10,5% de la production par rapport à l’année précédente. L’annonce a été faite hier par Balla Keïta. Il est le directeur de la Cellule de Planification et de Statistique du ministère en charge du Développement rural.
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« Cette baisse s’explique par la mauvaise répartition des pluies, le faible taux de couverture des engrais subventionnés, le retard dans la mise à disposition. L’insécurité, également, a fondamentalement joué dans les offices avec des cas d’incendies des récoltes », a déclaré Balla Keïta. Malgré cette baisse, on note un excédent de 2 300 000 tonnes de céréales produites par le Mali. La production de la campagne agricole 2021 a nécessité un investissement de 334 millions de dollars, a précisé Balla Keïta.
Le Mali maintient sa position de leader malgré la baisse de la production
Selon Balla Keïta, la baisse de la production n’a pas empêché le Mali de conserver sa position de premier producteur de céréales de la zone UEMOA. Le pays est également le deuxième producteur de céréales derrière le Nigeria dans la zone CEDEAO, selon Anadolu Agency.
Pour la production de coton, le Mali a produit 731 000 tonnes, a annoncé Balla Keïta. Pour cette production, le pays a exploité 720 000 hectares de terre. « En ce qui concerne les productions de semences certifiées, nous avons eu 8 260 tonnes certifiées sur 9 200, soit un taux de 88 % pour 2497 producteurs sur une superficie de 4 104 hectares », a-t-il ajouté.
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Hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché malgré les excédents
Le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, estime que les excédents enregistrés par rapport à l’année précédente sont satisfaisants. Cependant, malgré ces excédents de production, les prix des produits augmentent sur le marché. Une situation « contraire à la loi du marché », selon le ministre. Pour lui, cela pourrait être dû à des exportations frauduleuses. « Je crois que si l’on veut vérifier, on peut seulement aller dans les pays de destination pour essayer d’interroger les statistiques miroirs. Ça nous permet de savoir si nos statistiques sont réels ou non », a-t-il déclaré.
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