Le Maroc et Israël veulent porter leurs échanges commerciaux à 500 millions $ par an

Le Maroc a signé hier un accord de coopération économique et commerciale avec Israël. L’objectif des deux pays est d’augmenter leurs échanges commerciaux.

Le Maroc et Israël envisagent de quadrupler leurs échanges commerciaux. Pour atteindre cet objectif, les deux pays ont signé hier un accord de coopération économique et commerciale.

Les échanges commerciaux sont actuellement insuffisants

L’ambition des deux pays est de porter leurs échanges commerciaux à plus de 500 millions $ par an. Les échanges entre le Maroc et Israël s’élèvent actuellement à 130 millions de dollars par an. Selon la ministre israélienne de l’économie, Orna Barbivai, ce niveau est insuffisant. « Il faut très rapidement arriver à 500 millions de dollars par an, et même aller au-delà », a-t-elle déclaré.

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Création de zones industrielles

Grâce à cet accord, les deux pays prévoient de créer des zones industrielles. Ce projet permettra de réaliser une coopération entre le Maroc, Israël et les États-Unis en matière de commerce et d’investissement. La création de zones industrielles permettra également de garantir l’accès au marché américain pour les biens produits dans ces zones, rapporte Le Journal du Gabon.

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Promouvoir la coopération entre le secteur privé des deux pays

L’accord stimulera la coopération entre les secteurs privés marocain et israélien. Il facilitera l’échange d’expertise dans le domaine de l’innovation. Cette coopération bénéficiera au secteur numérique, à l’agro-industrie, à l’automobile, à l’aérospatiale, aux énergies renouvelables et à l’industrie pharmaceutique, a déclaré Ryad Mezzour, ministre du Commerce. « L’accord de coopération économique est conçu pour favoriser la croissance économique et la prospérité d’Israël et du Maroc. En travaillant ensemble, nous réaliserons le potentiel économique latent des relations bilatérales, augmenterons la portée des échanges commerciaux et renforcerons la coopération technologique parallèlement au rapprochement entre les peuples », a déclaré Orna Barbivai.