Premier producteur de brut en Afrique, le Nigeria a révisé à la hausse ses objectifs de production pétrolière avant la réunion décisive de l’OPEP+, prévue pour le 30 novembre prochain. Avec des ambitions de pomper jusqu’à 2,5 millions de barils par jour d’ici deux ans, le pays cherche à redresser son objectif de production après des réductions en juin dernier.
Le Nigeria a récemment annoncé son intention de revoir à la hausse ses objectifs de production de pétrole en prévision de la réunion cruciale de l’OPEP+ prévue le 30 novembre. Actuellement à 1,7 million de barils par jour (bpj), le pays vise à atteindre 1,8 million de bpj d’ici la fin de l’année. Il compte aussi intensifier ses efforts pour atteindre environ 2 millions de bpj d’ici la fin du premier trimestre de 2024. Le directeur de la communication d’entreprise de la NNPC, Olufemi Soneye, a souligné que l’objectif ultime est d’atteindre 2,5 millions de bpj dans les deux prochaines années.
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Désaccords persistants entre les membres de l’OPEP+
Cette annonce intervient dans un contexte où l’OPEP+ a reporté sa réunion ministérielle au 30 novembre. Les attentes initiales étaient axées sur une éventuelle prolongation ou intensification des réductions de production en 2024. Cela vient en réponse à la récente chute des prix du pétrole due à des inquiétudes liées à la demande et à une offre croissante sur le marché mondial.
Cependant, des sources au sein de l’OPEP+ indiquent des désaccords persistants entre les membres, en particulier l’Angola, le Congo et le Nigeria. Ces différends portent sur les niveaux de production et les réductions possibles, entraînant un report de la réunion initialement prévue pour le 26 novembre.
Objectif 2024 : jusqu’à 1,58M bpj sous conditions
En juin, le Nigeria a vu son objectif de production pour 2024 réduit à 1,38 million de bpj. Mais avec cette nouvelle décision, il pourrait atteindre jusqu’à 2 millions de bpj sous certaines conditions, confirmées par des consultants indépendants. L’issue de cette réunion de l’OPEP+ continuera de façonner les perspectives de production pétrolière mondiale et influencera les prix sur les marchés internationaux.
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