Le Budget approuvé par le Parlement nigérian pour l’année 2023 a atteint un montant record de 45 milliards $. Le gouvernement explore de nouvelles sources de financement pour mobiliser les fonds nécessaires.
Le Nigeria prévoit de vendre 5 centrales électriques pour combler son déficit budgétaire. L’information provient d’un courrier électronique envoyé à Bloomberg par Alex Okoh, directeur général du Bureau des entreprises publiques. Des offres seront ouvertes ce mois-ci et seront clôturées d’ici fin mars 2023. Les centrales à vendre sont entre autres celle de Geregu (434 MW) dans l’État de Kogi, celle de Calabar (562 MW) dans l’État de Cross River et celle de Olorunsogo (676 MW) dans l’État d’Oyo.
La vente est l’une des solutions envisagées par les autorités nigérianes pour combler les besoins du budget. Le pays ne prévoit aucune émission d’euro-obligation en 2023. Les prix du marché sont « trop élevés » pour les pays africains, a récemment déclaré la ministre nigériane des Finances, Zainab Ahmed. Le gouvernement compte notamment sur les prêts concessionnels des banques multilatérales pour trouver les fonds dont il aura besoin.
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Un Budget record pour 2023
Le Budget validé par le Parlement nigérian pour l’année 2023 est estimé à environ 20 500 milliards de nairas (45 milliards $), soit une hausse de 19 % par rapport à l’exercice précédent. C’est le budget le plus élevé de l’histoire du Nigeria. Cette hausse reflète, selon le président Buhari, les « grands défis » auxquels est confronté le pays. Elle traduit également le coût des « réformes nécessaires pour y faire face ». Ce montant déjà élevé pourrait connaître une nouvelle hausse.
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Le président Buhari a adressé, cette semaine, une demande aux législateurs pour qu’ils augmentent le budget de 1,8 milliard $. Cette somme supplémentaire sera empruntée auprès de la Banque centrale. Elle permettra de réparer les dégâts causés par les inondations meurtrières de cette année. Une fois validée, cette augmentation fera passer le prochain budget à environ 27 milliards $. Le déficit budgétaire devrait alors se creuser à 4,78 % du PIB contre 3,99 % actuellement.
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