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lundi 5, juin 2023

D’ici 2080, le tiers de la population mondiale vivra dans des zones extrêmement chaudes

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Des chercheurs du Global Systems Institute de l’Université d’Exeter ont récemment publié un rapport sur la météorologie dans le monde pour les prochaines années. Selon les données y figurant, une personne sur trois vivra dans des zones dangereusement chaudes d’ici 2080.

Le rapport indique que des pays entiers d’Afrique de l’Ouest et du golfe Persique tomberont dans la zone de chaleur extrême. En effet, avec les conditions actuelles, la température mondiale augmentera de 2,7 degrés celsius en 2029 et en 2030.

Les chercheurs considèrent les zones ayant une température annuelle moyenne supérieure à 29 degrés celsius comme des zones dangereusement chaudes. « Les émissions à vie de 3,5 citoyens mondiaux moyens aujourd’hui exposent une future personne à une chaleur sans précédent d’ici la fin du siècle » indique le rapport. La hausse de température aura des conséquences graves sur l’espèce humaine. Davantage de décès liés à la chaleur, la baisse de productivité et des rendements des cultures, une migration accrue et la propagation de maladies infectieuses.

Des millions de personnes exposées en Afrique

Les pays comme le Burkina Faso, Mali, Qatar, Aruba et Émirats arabes unis deviendront presque entièrement inhabitables pour les êtres humains à l’avenir. Les conditions environnementales dans ces régions seront extrêmement difficiles, à moins que des mesures d’adaptation significatives ne soient prises pour atténuer ces problèmes environnementaux.

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Selon cette étude, l’Inde, le Nigéria et l’Indonésie seront les pays les plus durement touchés en termes de nombre absolu de personnes affectées par les conditions climatiques extrêmes. D’ici la fin du siècle, environ 600 millions d’habitants en Inde, 300 millions au Nigéria et 100 millions en Indonésie se retrouveront en dehors de la plage de conditions habitables.

Les dégâts peuvent être encore réduits…

La capacité des pays et de leurs citoyens à faire face à des températures extrêmement élevées dépendra largement de leur niveau de richesse. Les ressources disponibles pour se protéger des conditions climatiques prévalentes et le bien-être général jouent un rôle crucial. C’est ce qu’a souligné le professeur Timothy Lenton, directeur de l’Institut mondial des systèmes, lors d’une interview.

Il convient de noter à cet effet que les Émirats arabes unis et le Qatar figurent parmi les pays les plus riches du monde par habitant, tandis que le Burkina Faso et le Mali sont parmi les plus pauvres. Si des réductions suffisantes des émissions de gaz à effet de serre sont réalisées pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, cela pourrait réduire le nombre de personnes exposées. Ainsi, le nombre de personnes affectées en Inde serait réduit à 90 millions, au Nigéria à 40 millions et en Indonésie à 5 millions.

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