Les fonds souverains africains s’associent pour promouvoir l’investissement dans des projets d’infrastructure résilients

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Partenariat
La BAD, Africa50 et l'ASIF signent un partenariat pour favoriser le financement des infrastructures en Afrique.

La Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires veulent développer conjointement des projets d’infrastructures vertes à travers l’Afrique. Leur partenariat permettra d’accroître le financement des infrastructures.

La Banque africaine de développement (BAD), Africa50 et le Forum des investisseurs souverains africains (ASIF) s’associent pour développer des projets d’infrastructures vertes et résilientes au changement climatique en Afrique. Les trois institutions ont signé une lettre d’intention lundi dernier. Cette collaboration les aidera à stimuler le financement dans le secteur des infrastructures, indique un communiqué de la BAD.

Un partenariat pour aider à combler le déficit d’infrastructures en Afrique

« Nous devons rendre les principaux projets d’infrastructure régionaux attrayants et bancables pour les investisseurs privés tant mondiaux qu’africains et les accords signés aujourd’hui contribueront grandement à combler le déficit d’infrastructures du continent », a déclaré le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé. Les accords signés permettront le développement et la mise en œuvre réussie d’infrastructures stratégiques. Ce qui permettra aux fonds souverains africains de stimuler la croissance des économies africaines.

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Mobiliser des capitaux pour financer des infrastructures résilientes

Selon le vice-président de la BAD pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, Solomon Quaynor, le partenariat entre les trois entités renforcera la collaboration en matière de développement et de cofinancement de projets. Il permettra de mobiliser des capitaux pour financer des infrastructures résilientes, vertes et durables. En outre, la collaboration permettra d’identifier les opportunités d’investissement pour promouvoir les infrastructures et l’industrialisation de l’Afrique, indique Solomon Quaynor. « Il s’agit d’un élément clé de la stratégie de la Banque visant à exploiter les quelque 2000 milliards $ d’actifs gérés par les investisseurs institutionnels africains », ajoute-t-il.

L’ASIF est composée de dix investisseurs souverains africains. Il s’agit de : Agaciro Development Fund du Rwanda, le Fonds souverain de Djibouti, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal (FONSIS). L’accord a également été signé par le Fundo Soberano d’Angola (FSDEA), Ghana Infrastructure Investment Fund (GIIF), Ithmar Capital du Maroc, Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) et The Sovereign Fund of Egypt (TSFE).

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