La directrice générale de l’OMC a déclaré que la crise mondiale des chaînes d’approvisionnement se poursuivra plus longtemps que prévu. Cette situation pourrait avoir des répercussions graves sur les pays en développement.
La crise mondiale des chaînes d’approvisionnement pourrait marginaliser de manière persistante les pays en développement. C’est ce qu’a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Lire aussi : La ZLECAf pourrait stimuler le commerce maritime en Afrique, selon la CNUCED
Selon elle, les coûts de transaction plus élevés risquent d’écraser les pays les plus pauvres. Même la résolution de certains problèmes de la chaîne d’approvisionnement n’y changera pas grand-chose.
Trouver une solution
Plusieurs petites entreprises s’inquiètent de perdre leurs places dans les réseaux commerciaux en raison des perturbations. La variante Omicron de la Covid-19 a encore compliqué les choses, selon Okonjo-Iweala.
Les retards de fret dans les ports de la côte ouest des États-Unis sont restés à des niveaux record. Les taux de fret des conteneurs sont toujours très élevés. Le transport en Chine est limité. Les restrictions de voyage sont encore appliquées dans plusieurs pays. Une partie de la production mondiale est fermée.
Lire aussi : Le G20 veut mobiliser 100 milliards $ pour relancer l’économie des pays pauvres
Okonjo-Iweala a déclaré que l’OMC convoquera une réunion de chefs d’entreprises, de ministres et d’experts commerciaux en mars. À en croire le Financial Times, l’objectif de cette rencontre sera de discuter de la manière de débloquer la situation.
Lire aussi : Mali : l’ambassadeur de la France a 72heures pour quitter le pays
- La construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 100 MW sera lancée cette année en Tunisie - 7 mars 2022
- Stax a décroché 2,2 millions $ pour son application de transactions via des codes USSD automatisés - 7 mars 2022
- Éthiopie : un fonds pour attirer au moins 150 milliards $ d’investissements étrangers - 4 mars 2022