Les perturbations des chaînes d’approvisionnement pourraient marginaliser les pays pauvres (OMC)

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Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)

La directrice générale de l’OMC a déclaré que la crise mondiale des chaînes d’approvisionnement se poursuivra plus longtemps que prévu. Cette situation pourrait avoir des répercussions graves sur les pays en développement. 

La crise mondiale des chaînes d’approvisionnement pourrait marginaliser de manière persistante les pays en développement. C’est ce qu’a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). 

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Selon elle, les coûts de transaction plus élevés risquent d’écraser les pays les plus pauvres. Même la résolution de certains problèmes de la chaîne d’approvisionnement n’y changera pas grand-chose. 

Trouver une solution

Plusieurs petites entreprises s’inquiètent de perdre leurs places dans les réseaux commerciaux en raison des perturbations. La variante Omicron de la Covid-19 a encore compliqué les choses, selon Okonjo-Iweala. 

Les retards de fret dans les ports de la côte ouest des États-Unis sont restés à des niveaux record. Les taux de fret des conteneurs sont toujours très élevés. Le transport en Chine est limité. Les restrictions de voyage sont encore appliquées dans plusieurs pays. Une partie de la production mondiale est fermée. 

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Okonjo-Iweala a déclaré que l’OMC convoquera une réunion de chefs d’entreprises, de ministres et d’experts commerciaux en mars. À en croire le Financial Times, l’objectif de cette rencontre sera de discuter de la manière de débloquer la situation. 

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