L’économie mondiale pourrait enregistrer une croissance importante d’ici la fin du siècle. Pour cela, il est nécessaire que le réchauffement climatique soit limité en dessous de 1,5°C. Ce sont les conclusions d’une nouvelle recherche, publiée dans la revue Nature.
En plus de protéger la planète, limiter le réchauffement climatique aura un impact positif sur l’économie. En effet, selon une nouvelle étude, les investissements effectués pour atteindre la neutralité carbone seront récompensés sur le long terme.
La limitation du réchauffement climatique à 1,5°C exigera certes des investissements initiaux et des coûts d’atténuation élevés. Ces coûts devraient entrainer une baisse du produit intérieur brut (PIB) mondial comprise entre 0,5 et 4,8%. Cependant, une fois l’objectif atteint, ces investissements pourront être considérablement réduits, car aucune autre baisse des émissions ne sera nécessaire. Par ailleurs, les efforts d’atténuation du changement climatique nécessiteront beaucoup moins de ressources ensuite.
« Au cours de cette phase (dans la seconde moitié du siècle), la croissance économique sera stimulée car les coûts d’atténuation seront significativement réduits. La croissance du PIB deviendrait plus élevée dans un scénario où le réchauffement climatique est limité », peut-on lire dans l’étude.
Un objectif difficile à atteindre
Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, tous les pays du monde devront fournir des efforts pour atteindre les objectifs respectifs. Malheureusement, plusieurs pays peinent encore à réduire leurs émissions. Selon un rapport récent, les émissions des pays du G20 ont encore augmenté de 4% en 2021. En outre, plusieurs efforts restent à être fournis, notamment dans les secteurs énergétique et minier.
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