L’Union européenne (UE) a proposé un plan pour étiqueter des projets de gaz naturel et nucléaires comme « verts ». Ce statut sera attribué en priorité aux projets qui remplacent le charbon et les autres types d’énergie fossile.
La Commission européenne mène actuellement des discussions pour autoriser le gaz et le nucléaire comme énergies vertes. L’objectif est de réduire significativement les émissions à l’horizon 2050.
Si ce régime est adopté, le statut vert sera attribué aux projets n’émettant pas plus de 270 grammes d’équivalent dioxyde de carbone par kilowattheure. Selon l’exécutif de l’UE, « la Commission considère que le gaz naturel et le nucléaire ont un rôle à jouer en tant que moyen de faciliter la transition vers un avenir principalement basé sur les énergies renouvelables ».
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Une décision salutaire pour l’Afrique
En Afrique, octroyer le label vert aux projets de gaz naturel pourrait présenter de nombreux avantages. En raison des contraintes climatiques, de nombreux investisseurs se sont détournés des hydrocarbures dont regorge le continent. Avec la décision de l’UE, le gaz africain peut être développé et utilisé, afin d’attirer de nouveaux investissements.
Par ailleurs, le continent qui dispose d’un secteur industriel encore embryonnaire pourrait opter pour le gaz naturel. Il pourrait s’appuyer sur cette ressource inexploitée pour développer son économie. Enfin, la décision permettra aux pays africains d’exporter leur gaz vers les marchés internationaux.
