L’Unesco veut évaluer la vulnérabilité de la biodiversité marine au changement climatique

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L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a récemment une étude pour évaluer les impacts du changement climatique sur la biodiversité marine. Cette recherche s’inscrit dans le cadre du projet ADNe qui vise à « mieux comprendre la richesse de la biodiversité des sites marins inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco ». L’étude vise à déterminer la vulnérabilité des écosystèmes marins au changement climatique. Elle permettra entre autres, de comprendre les mouvements migratoires de la vie marine qui sont dus au phénomène. 

« Le changement climatique a des conséquences sur le comportement et la répartition de la vie sous-marine. Il est essentiel pour nous de comprendre ce qui se passe afin d’adapter nos efforts pour la préservation à l’évolution des données » a déclaré Ernesto Ottone, sous-directeur général pour la culture de l’Unesco. La présente étude sera réalisée grâce aux techniques de pointe basées sur l’ADN environnemental. En détails, il sera question de collecter le matériel génétique des écosystèmes marins à partir des déchets, des mucus et des cellules de poissons. Le matériel sera ensuite analysé dans les laboratoires spécialisés. L’institution onusienne compte mener cette étude avec l’aide des populations locales. L’ADN environnemental est une solution innovante et abordable selon l’Unesco. 

« Ce projet constitue une étape de la vision de la Décennie de l’océan » a déclaré Vladimir Ryabinin, sous-directeur général de l’Unesco. « Les sites marins du patrimoine mondial jouent un rôle essentiel dans la protection des écosystèmes marins » rappelle Ernesto Ottone. On compte aujourd’hui, une cinquantaine de sites marins inscrits au patrimoine de l’Unesco. Ils disposent tous d’une biodiversité exceptionnelle « parce qu’ils témoignent des périodes importantes de l’histoire de la Terre ».

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Fidèle DJIMADJA