L’Algérie s’apprête à accueillir un investissement important dans le secteur industriel de la région du Maghreb. Le groupe malaisien Lion compte investir 6 milliards de dollars dans plusieurs projets industriels. Cela permettra de créer près de 10 000 emplois et d’affirmer l’Algérie comme un hub industriel majeur.
L’économie du Maghreb, région qui englobe des pays comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, est riche et diversifiée. Elle reflète le potentiel et la diversité géographique de ces nations. Cette région a connu ces dernières décennies une transformation vers des secteurs industrialisés et orientés vers les services. Des transformations autrefois axées sur l’agriculture, notamment avec des produits phares comme les dattes, les agrumes et les olives. L’exploitation des ressources naturelles, en particulier le pétrole et le gaz en Algérie et en Libye, a fortement influencé les économies de ces pays.
Des défis majeurs
Toutefois, malgré ces richesses, la région fait face à des défis majeurs. Notamment, le chômage des jeunes, la nécessité d’une diversification économique et les pressions sociopolitiques. Néanmoins, avec une population jeune et dynamique et une position stratégique entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, le Maghreb possède tous les atouts pour jouer un rôle économique décisif à l’échelle mondiale.
L’Algérie s’apprête à accueillir un investissement d’ampleur qui va redessiner le paysage industriel Maghrébin. Le groupe malaisien Lion prévoit d’investir 6 milliards de dollars dans plusieurs projets industriels. Un investissement qui offrira l’opportunité de créer près de 10 000 emplois. Cela permettra également d’affirmer l’Algérie comme un hub industriel majeur. Un engagement financier initié grâce l’exploitation de ressources minières. Principalement, l’aluminium et les minerais de fer.
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Un projet marqué par deux phases
Deux phases bien distinctes marqueront ce projet. La première consistera au transfert d’une unité de production depuis la Malaisie et à la mise en place d’une nouvelle unité de production de paillettes en Algérie. Cette phase est estimée à 3,7 milliards de dollars. Quant à la seconde, elle se focalisera sur la production d’alliages d’aluminium et la construction d’une centrale électrique de haute capacité pour assurer l’autosuffisance énergétique du pays. Toutefois, le cadre législatif pour faciliter l’octroi de terrains adaptés est actuellement à l’étude.
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Le groupe Lion a manifesté son intérêt pour l’aménagement de vastes zones industrielles. Cet engagement du groupe malaisien est le fruit de discussions et de rencontres. Des rencontres soutenues avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI). La confiance mutuelle s’est établie grâce à des échanges fructueux, marqués par la reconnaissance du climat des affaires favorable en Algérie. Ce partenariat est le signe d’une longue collaboration pour l’Algérie et de sa croissance au sein du Maghreb.
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