Plusieurs sociétés sont impliquées dans le projet. Il s’agit notamment de la société allemande Conjuncta, du fournisseur d’énergie égyptien Infinity et Masdar des Émirats arabes unis. L’accord de ces entreprises avec le gouvernement mauritanien nécessitera un investissement de 34 milliards de dollars.
A terme, le projet aura une capacité de production annuelle pouvant atteindre 8 millions de tonnes d’hydrogène vert. Il prévoit également la production de produits finis faits à base d’hydrogène, avec une capacité d’électrolyseur pouvant atteindre 10 gigawatts. « Ce projet aura un lien fort avec l’Allemagne à la fois en tant que fournisseur de technologie et en tant qu’acheteur potentiel d’énergie verte ». C’est en ces termes que s’est exprimé Stefan Liebing, directeur général de l’entreprise allemande.
Lire aussi : La Mauritanie signe un accord triennal de 82 millions $ avec le FMI
L’Allemagne dans une dynamique d’après-guerre
Reuters indique que la première phase du projet mauritanien devrait être achevée en 2028. Située au nord-est de la capitale côtière de Nouakchott, elle devrait avoir une capacité de production de 400 mégawatts.
Pour rappel, l’Allemagne œuvre depuis le début du conflit russo-ukrainien à augmenter sa capacité de production et d’exploitation d’énergies renouvelables. Ainsi, le pays pourra compenser les importations russes de carburant et atteindre les objectifs climatiques fixés. En décembre, Berlin a approuvé la construction du premier réseau de canalisations d’hydrogène du pays.
Lire aussi : Mauritanie : Mohamed Ould Cheikh El Ghazwani annonce une augmentation de 50 % du salaire minimum