La fièvre hémorragique de Crimée-Congo, dite fièvre du Congo, a fait un mort en Namibie. L’information a été confirmée par le ministère namibien de la Santé, Kalumbi Shangula.
La Namibie a déclaré une épidémie de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) après le décès d’une personne à Windhoek. Le patient a été initialement traité à Gobabis le 16 mai avant d’être transféré à l’hôpital central de Windhoek, où il est décédé le 18 mai. Les résultats des tests de laboratoire ont confirmé qu’il était atteint du virus CCHF, transmis par les tiques et pouvant également se propager entre les humains par contact avec du sang ou des fluides corporels. Le gouvernement namibien a activé des comités d’urgence sanitaire pour prévenir une nouvelle propagation et surveille de près les contacts des personnes décédées à Gobabis et Windhoek.
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Des mesures de sécurité ont été mises en places par les autorités
La CCHF est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans certains pays asiatiques. Les symptômes comprennent de la fièvre, des douleurs musculaires, des étourdissements, une sensibilité à la lumière et des vomissements, et peuvent entraîner une défaillance des organes et des saignements internes. La Namibie a enregistré six épidémies de CCHF depuis 2016, avec un total de trois décès. Le gouvernement namibien surveille de près les contacts des personnes touchées et met en place des mesures pour prévenir la propagation de la maladie.
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