La région de Tillabéry au Niger est touchée, depuis plusieurs années, par une insécurité alimentaire chronique. Cette situation est aggravée par des facteurs comme les catastrophes naturelles, l’insécurité, la menace des groupes armés et la pandémie de Covid-19.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont lancé il y a un an, un projet en faveur du Niger. Son objectif est de renforcer la résilience des communautés vulnérables de la commune rurale de Simiri, dans la région de Tillabéry.
Le projet a été baptisé « Renforcement de la résilience des communautés de la région de Tillabéry affectées par des crises ». Il est financé par le gouvernement français. L’initiative entend renforcer la sécurité alimentaire de 3 370 ménages vulnérables, soit environ 23 590 personnes. Elle permettra également d’améliorer leur résilience face aux chocs.
Une année marquée par de bons résultats
Depuis ses débuts, le programme a permis la distribution 150 tonnes d’aliments pour bétail à 1 000 ménages d’éleveurs. Il a aussi fourni 50 tonnes de semences améliorées (mil et niébé) à 3 300 ménages pour la campagne pluviale 2020. La FAO a également distribué 300 kg de semences potagères à 1 569 ménages. Cet appui leur a permis d’améliorer leur alimentation et tirer un revenu de la vente de produits frais.
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Le projet a aussi contribué à mettre en place l’assistance alimentaire dans 25 écoles de la région. Il a appuyé l’alimentation de la région en eau. Les reponsables de l’initiative continuent à sensibiliser les populations aux bonnes pratiques alimentaires.
Les bons résultats obtenus ont incité le gouvernement français à renforcer son enveloppe en faveur de l’initiative.