Au Niger, les déficits pluviométriques touchent de nombreux agriculteurs, dont les cultures ont été affectées cette saison.
Les Nations Unies, en partenariat avec le gouvernement du Niger, ont activé un cadre d’action d’anticipation au Niger pour prévenir et atténuer l’impact immédiat de l’insuffisance des précipitations. Pour appuyer ce cadre, le Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, a approuvé le décaissement de 9,5 millions $ du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF).
Avec ces fonds, les Nations Unies et ses partenaires soutiendront certaines des communautés à risque par le biais d’interventions humanitaires. Elles contribueront à atténuer l’impact du déficit pluviométrique enregistré entre juin et juillet 2022. « Notre système humanitaire doit être aussi proactif que possible pour prévenir les souffrances. Cette allocation du CERF devrait rappeler à tous de financer intégralement les opérations en cours et de soutenir l’approche anticipative », a déclaré Martin Griffiths.
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Au Niger, les déficits pluviométriques affectent de nombreux agriculteurs qui ont déjà connu des semis ratés jusqu’à quatre fois cette saison. Les sécheresses sont le principal facteur de détérioration des moyens de subsistance des éleveurs dans les zones agropastorales.
Selon le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, Laouan Magagi, l’activation du cadre d’action d’anticipation est plus que bénéfique dans le contexte nigérien. « En effet, notre pays est soumis aux aléas du changement climatique entraînant une forte variabilité, notamment des changements de régimes hydrologiques, des précipitations, des températures extrêmes alternant avec des inondations et des sécheresses devenues récurrentes », a-t-il indiqué.
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