Le Niger prévoit de produire près de 1,5 million de tonnes de riz paddy d’ici 2030

Le Niger a lancé sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030. À travers ce projet, le pays cible une production de près de 1,5 million de tonnes de riz paddy d’ici 2030.

Le Niger lance sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030. Cette nouvelle politique contribuera, à moyen terme, à une augmentation de la quantité et de la qualité de la production nationale de riz. À l’horizon 2030, cette stratégie permettra au pays d’Afrique de l’Ouest de produire près de 1,5 million de tonnes de riz paddy.

648,5 millions $ nécessaires à la mise en œuvre de la SNDR

L’objectif des autorités nigériennes est de satisfaire les besoins et les exigences des consommateurs. La mise en œuvre de la SNDR coûtera environ 648,5 millions de dollars sur la période 2021-2030. Plus précisément, la phase 2021-2025 nécessitera un investissement de plus de 436,9 millions de dollars et la phase 2026-2030 coûtera 211,7 millions de dollars.

Cette stratégie permettra de faire passer la production de 127 861 tonnes en 2021 à près de 1,5 million de tonnes de riz paddy en 2030. Cette production représente respectivement, en équivalent riz blanchi, une augmentation de 83 109 tonnes à 947 738 tonnes, rapporte aNiamey.

Couvrir 100% des besoins de consommation de riz blanc d’ici 2025

Outre l’augmentation de la production de riz, cette stratégie permettra de promouvoir la transformation, la commercialisation et la compétitivité du riz local. Elle permettra d’améliorer l’environnement institutionnel et les capacités techniques et organisationnelles des acteurs. La nouvelle stratégie permettra de couvrir 100% des besoins de consommation de riz blanc d’ici 2025 et 132% d’ici 2030. La politique mise en place permettra d’envisager l’exportation de riz sur les marchés sous-régionaux et internationaux. En outre, elle favorisera la création de 420 000 nouveaux emplois et la création de 2009 nouvelles entreprises de transformation.

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Le projet permettra d’augmenter les surfaces cultivées

Selon le ministre de l’Agriculture, le Dr Alambedji Abba Issa, la stratégie repose sur trois axes. Ceux-ci seront mis en œuvre à travers 7 lignes d’action, 22 résultats attendus et 72 activités opérationnelles, indique aNiamey. « La priorité sera accordée aux activités relatives à l’accroissement des superficies exploitées et une meilleure gestion des ressources en eau, la promotion et amélioration de l’utilisation des semences améliorées, des fertilisants et produits phytosanitaires », a-t-il précisé. Par ailleurs, la SNDR prévoit la mécanisation de la riziculture, l’amélioration de la qualité du riz local par l’utilisation de matériels et d’équipements permettant un traitement post-récolte adéquat. Elle prévoit également la promotion de l’accès du riz local au marché national et sous-régional, explique le ministre. Le projet facilitera l’accès au crédit pour les acteurs, et renforcera les capacités opérationnelles des acteurs de la filière.

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