Le Nigeria a besoin d’un investissement continu dans les projets d’infrastructure pour stimuler le développement socio-économique. Un investissement de 11 000 milliards $ sera nécessaire pour combler le déficit d’infrastructures du pays.
Le Nigeria aura besoin d’un financement de 11 000 milliards $ pour atteindre son plein potentiel en matière d’infrastructures. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Association of Consulting Engineers of Nigeria (ACEN), Ajibade Oke. Il a fait cette déclaration lors de la 28ème conférence annuelle de la Fédération internationale des ingénieurs-conseils (FIDIC) sur les infrastructures en Afrique.
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Les besoins en infrastructures augmentent avec la croissance démographique
« Il y aura toujours un besoin de développement des infrastructures à mesure que la population augmente. Ce phénomène est plus apparent en Afrique où la population est en constante augmentation », a déclaré Ajibade Oke. Pour lui, le développement des infrastructures est stratégique pour les efforts de relance de l’économie nationale après la pandémie de Covid-19.
Selon les experts, de nombreux pays africains, notamment en Afrique subsaharienne, sont confrontés à un déficit d’infrastructures. Cela est dû à la faiblesse des investissements et des financements dans le secteur. Les gouvernements devraient se concentrer davantage sur l’investissement dans des projets d’infrastructure socio-économique essentiels, soutiennent les experts. Cela permettrait de catalyser la croissance du produit intérieur brut (PIB) et de stimuler la prospérité, rapporte The Guardian.
Le soutien du secteur privé permettra le développement des infrastructures
En outre, les experts préconisent la mise en place de partenariats public-privé. Selon eux, le financement du secteur privé permettra d’accélérer le développement des infrastructures à long terme. Il permettra également d’accroître la disponibilité des services aux personnes et de créer davantage d’emplois. Selon le gouverneur de l’État de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, « Sans les infrastructures adéquates et de qualité, il serait difficile de créer des emplois, en particulier pour les jeunes, dont le nombre ne cesse de croître, et de garantir un niveau de vie décent à la population », relate The Guardian.
Selon le président de FIDIC Afrique, Kabelo Motswagole, la plupart des gouvernements africains cherchent des moyens alternatifs pour financer le développement et la maintenance des infrastructures. « Les dépenses liées à la pandémie de COVID-19 ont épuisé les budgets de développement de la plupart des pays », a-t-il déclaré. La conférence permettra de trouver des solutions appropriées et des ressources afin d’aider les gouvernements à relever les défis liés aux infrastructures.
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