Nigeria : La NNPCL investira 12,5 milliards $ dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc

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La Compagnie pétrolière nationale nigériane investira 12,5 milliards $ dans le projet de Gazoduc Nigeria-Maroc afin d’obtenir 50% des parts.

La Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPCL) investira 12,5 milliards $ dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Cet investissement lui donnera une participation de 50 % dans ce projet de 25 milliards $.

La Compagnie pétrolière nationale nigériane(NNPCL) prévoit d’investir 12,5 milliards $ dans le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, d’une valeur de 25 milliards $. Cet investissement donnera à la société une participation de 50 % dans le projet. Le projet sera financé à parts égales par la NNPCL et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), rapporte le média Libération.

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Le gazoduc traversera 11 pays africains

Une fois achevé, ce projet historique sera le plus long gazoduc offshore du monde. Il s’étend sur environ 5 600 km à travers 11 pays africains. Le gazoduc Nigeria-Maroc traversera la côte ouest-africaine du Nigeria au Maroc, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie. Cette infrastructure sera connectée au gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Elle approvisionnera les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali, indique Libération.

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Selon le directeur général de la NNPCL, Mallam Mele Kyari, la phase II de l’étude d’avant-projet est déjà en cours. Cette phase permettra de réaliser une étude d’impact sur l’environnement et des enquêtes sur les droits de passage.

Les réserves de gaz naturel du Nigeria sont estimées à 200 milliards de pieds cubes

La NNPCL tire parti des énormes réserves de gaz naturel du Nigeria, estimées à plus de 200 milliards de pieds cubes, indique Mallam Mele Kyari. Ces réserves pourraient atteindre 600 milliards de pieds cubes. Cette disponibilité de gaz naturel représente une alternative énergétique à faible teneur en carbone pour le Nigeria. Elle favorisera la croissance des secteurs énergétiques, la lutte contre la pauvreté, la réduction de l’empreinte carbone et la création des opportunités d’emploi.

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