La seconde phase d’étude du projet de gazoduc sous-marin Nigeria-Maroc devrait débuter très prochainement. Elle sera financée par le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID).
L’OFID investira 14,3 millions $ dans la deuxième phase d’étude du projet de gazoduc Nigeria-Maroc. L’accord a été conclu vendredi avec le ministère marocain des Finances et de l’Économie.
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Cette deuxième phase permettra d’élaborer une documentation relative au déroulement du projet et de finaliser les analyses techniques, financières et juridiques. Elle sera exécutée par la société australienne WorleyParsons. L’enveloppe de l’OFID vient compléter une subvention de près de 30 millions $ approuvée par la Banque islamique de développement (BID), en janvier.
Lancé en 2016, le projet du gazoduc Maroc-Nigeria sera un catalyseur du développement socio-économique dans tous les pays de la région. Il devrait mesurer 7 000 kilomètres de long et traverser 13 pays ouest-africains, d’après WoleyParsons. Selon la BID, le projet permettra aux pays concernés de remplacer leur production d’électricité au fioul par la production d’électricité au gaz. Cela permettra de réduire considérablement les coûts de production, avait déclaré l’institution financière.
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