Afrique : les patients atteints d’hépatite B chronique ont besoin d’outils de diagnostic plus accessibles (étude)

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Hepatite-B
Des chercheurs internationaux appellent à une révision des directives relatives au traitement de l’hépatite B en Afrique.

Les données sont basées sur des essais où des tests de sang simples et peu coûteux ont aidé à diagnostiquer des malades.

Des chercheurs internationaux appellent à une révision des directives relatives au traitement de l’hépatite B en Afrique. L’objectif est d’améliorer l’accès à la prise en charge de la maladie pour ceux qui en ont besoin.

L’étude a été publiée cette semaine dans la revue Nature Communications. Les chercheurs, issus du réseau HEPSANET (Hepatitis B in Africa Collaborative Network), ont testé l’utilisation de tests sanguins simples et peu coûteux pour diagnostiquer des malades.

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La rigidité du foie comme indicateur de la maladie

Des personnes provenant de 12 sites dans 8 pays africains ont participé à l’étude. Les chercheurs ont testé une combinaison de tests sanguins accessibles et bon marché et ont évalué dans quelle mesure ils pouvaient aider à prédire une augmentation de la rigidité du foie. Cet élément est un marqueur de maladie hépatique avancée. Les personnes qui présentent une rigidité accrue du foie sont exposées à des complications, notamment une insuffisance hépatique et un cancer du foie, qui peuvent être évitées par un traitement antiviral en temps utile.

Utiliser des tests plus adaptés

Les scientifiques ont constaté que les directives existantes de l’OMS datant de 2015, recommandent un biomarqueur appelé APRI pour évaluer les lésions hépatiques. Selon l’équipe, ces outils ne sont pas adaptés à une population africaine. Ils ont proposé d’abaisser le seuil de décision de traitement du biomarqueur pour les personnes africaines, appelant à des directives qui pourraient être mieux adaptées à un contexte africain.

« Nos résultats arrivent à point nommé puisque les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant l’hépatite B sont actuellement en cours de révision. Les patients et les médecins d’Afrique ont besoin de directives simples et accessibles qui permettent d’améliorer l’accès au traitement dès maintenant » a déclaré dans un communiqué Alexander Stockdale, auteur de la recherche.

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