Kampala : Le niveau de pollution 5 à 7 fois supérieur à la norme

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Face une pollution d'air 7 fois supérieure à la norme recommandée, des initiatives sont prises pour protéger la population de Kampala.

La pollution de l’air dans la capitale ougandaise prend des proportions très dangereuses pour les résidents. Les autorités locales entendent prendre des mesures pour protéger la population.

La qualité de l’air s’est totalement dégradée à Kampala. Le niveau de pollution est 5 à 7 fois plus élevé que la norme recommandée, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette situation est notamment due à l’élévation de la poussière des routes pavées et à la combustion des déchets solides à l’air libre.

Des initiatives ont donc été prises pour résoudre le problème. L’Autorité nationale de gestion de l’environnement (NEMA), la Kampala Capital City Authority (KCCA) et la plateforme d’analyse de la qualité de l’air en Afrique de l’Est AirQo sont à pied d’œuvre pour une action coordonnée et conjointe en vue de réduire la pollution dans la ville.

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Une contribution mutuelle

La NEMA travaille actuellement sur de nouvelles normes. Elles permettront de « réglementer les émissions générées par les véhicules, les lieux de travail et les industries » a déclaré le directeur exécutif de l’agence nationale, Akankwasa Barirega, cité par CGTN Africa. Elles contribueront ainsi à l’amélioration de la qualité de l’air dans la capitale ougandaise.

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De son côté, la KCCA s’engage à faire baisser la poussière en goudronnant les voies urbaines. Elle œuvrera également pour une meilleure gestion du trafic urbain à Kampala. La KCCA promouvra et soutiendra des projets de mobilité verte. Elle compte, par ailleurs, inciter les usagers des routes à la marche, au vélo ou au covoiturage pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.

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Fidèle DJIMADJA