Le Niger lance le programme de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest

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Tahoua-agriculture
Le Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l'Ouest bénéficiera à plus de 600 000 personnes au Niger.

Le Niger a lancé le programme de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest dans la région de Tahoua. Le projet sera mis en œuvre dans quatre régions du pays, à savoir Diffa, Tahoua, Tillaberi et Zinder.

Le Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP) a été lancé hier au Niger, dans la région de Tahoua. La cérémonie de lancement a été présidée par le gouverneur de la région, Issa Moussa. L’initiative couvrira 4 régions : Diffa, Tahoua, Tillaberi et Zinder, rapporte aNiamey.

Plus de 600 000 bénéficiaires

Le FSRP est initié par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce programme, financé par la Banque mondiale, est basé sur une approche programmatique multi-phases. Pour la première phase, le projet couvrira 4 pays de la sous-région : Burkina Faso, Mali, Niger et Togo. Cette phase sera mise en œuvre sur la période 2022-2026. Au Niger, le FSRP bénéficiera directement à plus de 600 000 personnes, dont plus de 240 000 femmes.

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L’agriculture face au changement climatique au Niger

Le programme soutiendra les efforts du gouvernement nigérien pour lutter contre l’insécurité alimentaire. L’agriculture représente plus de 40% de la population active, rappelle Issa Moussa. Cependant, ce secteur reste vulnérable au changement climatique. Cette activité au Niger est confrontée à de mauvaises conditions climatiques, caractérisées par une aridité accentuée par des températures élevées et une forte variabilité des précipitations.

Au Niger, le FSRP est mis en œuvre par le Ministère de l’Agriculture. Il permettra à terme d’améliorer les conditions de vie de la population. Selon le coordinateur national du FSRP-Niger, Moussa Amadou, la CEDEAO est chargée de la gestion et de la coordination générale du programme. Les organisations spéciales, dont le CILSS/AGRHYMET et le CORAF, se chargeront de la coordination technique des composantes.

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