Des chercheurs estiment que les systèmes d’alertes précoces peuvent aider à prévenir les effets néfastes du changement climatique. Selon un rapport récent, les gouvernements doivent maitriser leur fonctionnement. Cela leur permettra de transformer les systèmes de gestion des catastrophes.
Les solutions technologiques peuvent permettre aux Etats de mieux gérer le changement climatique. Ils pourraient ainsi éviter jusqu’à 66 milliards $ de pertes et de dommages causés chaque année par le phénomène. C’est ce que révèle une nouvelle étude de l’Institut Tony Blair pour le changement mondial. Le rapport met en évidence le rôle de la technologie dans la lutte contre la crise climatique. Notamment pour les pays en développement.
trois outils pour améliorer l’efficacité de la gestion des catastrophes
D’après Energy Live News, l’adaptation au changement climatique pourraitcoûter entre 280 milliards $ à 500 milliards $ chaque année. Ce coût serait encore plus élevé en Afrique subsaharienne, l’une des régions les plus touchées. Le rapport estime que la technologie contribuera à réduire ce coût grâce à une action précoce. « La technologie peut transformer la gestion des catastrophes, en sauvant des vies et des moyens de subsistance et en réduisant les coûts des dommages et des pertes grâce à une alerte et une action précoces.» indique le document.
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Trois outils-clés peuvent aider à déterminer les technologies pertinentes dans la lutte climatique. Les pays pourraient s’appuyer sur « une bibliothèque de cas d’utilisation ». L’outil fournit aux décideurs politiques les technologies les plus récentes. Il fournit les technologies adaptées à des activités de réponse et de préparation spécifiques. Ensuite, les gouvernements auront besoin d’un « modèle de complexité par rapport à l’impact ». Cet outil met en évidence les avantages et les inconvénients de certaines technologies pour obtenir différents résultats. Le troisième outil est nommé « arbres de décision ». Il regroupe les deux premiers outils. Il explique le processus d’utilisation des technologies mises en évidence.
Le CHD comme référence
les pratiques d’organisations comme le Center for Humanitarian Data (CHD) peuvent servir de modèles. En effet, ce centre définit des normes de pratique plus rationnelles et plus cohérentes. En outre, les pays devraient utiliser des logiciels libres. Cela permet d’éviter les verrouillages et les frictions. Les logiciels libres rendent les données plus disponibles. Ils facilitent la planification d’actions basées sur le climat.
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