La République du Congo envisage de construire un laboratoire de santé publique. L’infrastructure sera construite dans le cadre du Projet régional d’amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale (Redisse-IV).
La République du Congo construira bientôt un laboratoire de santé publique à Pointe Noire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet régional d’amélioration des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale (Redisse-IV). L’annonce a été faite la semaine dernière par le coordinateur de du projet, le Dr Jean-Pierre Elenga OKandzé. Ce projet ambitionne de renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales en matière de surveillance des maladies et de préparation aux épidémies en Afrique centrale.
Lire aussi : La République du Congo veut vacciner 4 millions de personnes contre la fièvre jaune
Le laboratoire renforcera les capacités de détection des maladies
La construction du laboratoire de santé publique à Pointe Noire fait partie de la deuxième composante du projet Redisse-IV. Cette composante prévoit de renforcer les capacités de planification, de détection et de gestion des urgences pour répondre rapidement aux épidémies. Selon le Dr Jean-Pierre Elenga OKandzé, toutes les études techniques ont déjà été réalisées. « Nous avons les plans architecturaux et sommes dans le processus de recrutement d’un cabinet qui va suivre les travaux. On vient de finir l’analyse des offres. Et dans deux semaines, on connaîtra le cabinet. Il nous reste à recruter l’entreprise qui va construire ce laboratoire de surveillance publique », a-t-il précisé.
Lire aussi: La fondation ASAF Cameroun annonce la 2e édition de la semaine humanitaire à Yaoundé
Les actions déjà entreprises par le projet Redisse-IV
D’après l’ADIAC Congo, l’accord de financement du projet Redisse-IV a été ratifiée en septembre 2019 et est entrée en vigueur en septembre 2020. Il couvre la période de 2020 à 2024 pour un montant de 15 millions $. En termes de renforcement des capacités de surveillance, le projet a permis d’équiper les différentes directions départementales de systèmes de mobilité.
Par ailleurs, pour limiter les éventuelles épidémies causées par les mouvements migratoires des animaux sauvages, le projet a fourni des filets japonais. Il s’agit d’un système pour capturer les animaux volants, principalement les oiseaux et les chauves-souris, explique le média. En outre, le projet a acquis des clôtures pour animaux de compagnie et des pistolets hypodermiques. Ces derniers servent à endormir et administrer un tranquillisant aux animaux sauvages et domestiques, dont les chiens souffrant de la rage.
Lire aussi : Congo-Brazzaville : la Banque Mondiale accorde 50 millions $ pour la santé des ménages pauvres.
- Afreximbank lance une filiale d’assurance pour faciliter le commerce - 20 juin 2023
- RDC : L’Inde accorde 180 millions $ pour les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Katende - 20 juin 2023
- Côte d’Ivoire : Un fonds de 63,25 millions $ pour faciliter le financement des startups - 20 juin 2023