Une partie du financement soutiendra l’industrie hydroélectrique sur le continent. Le reste des fonds sera affecté au développement du réseau électrique ougandais.
Le Royaume-Uni prévoit d’investir un total de 290 millions $ dans le secteur hydroélectrique en Afrique. Cette décision vise à soutenir la révolution industrielle verte en cours sur le continent.
Les investissements seront répartis sur deux projets. Le premier est relatif à l’amélioration du secteur hydroélectrique sur l’ensemble du continent. Il sera financé à hauteur de 200 millions $ par le British International Investment (BII), Norfund et la société énergétique Scate. Le partenariat devrait créer 180 000 emplois et fournir suffisamment d’électricité pour répondre aux besoins de plus de 3 millions de personnes, tout en réduisant considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Les projets initiaux comprennent la centrale hydroélectrique de 205 mégawatts, qui fournira de l’énergie au Rwanda, à la RDC et au Burundi. Ils incluent également la construction de la plus grande centrale électrique du Malawi.
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En outre, Gridworks, une filiale de BII financée par le gouvernement britannique, a signé cette semaine un accord de coopération avec le gouvernement ougandais pour investir jusqu’à 90 millions $. Les fonds serviront à moderniser quatre sous-stations électriques critiques dans le pays est-africain.
« Une révolution industrielle verte déferle sur l’Afrique, soutenue par le financement et l’expertise technique britanniques. Les ressources naturelles abondantes du continent peuvent être exploitées pour fournir des sources d’énergie fiables et bon marché à ses habitants et à ses industries, sans contribuer à la hausse des températures mondiales qui dévaste déjà les communautés », a déclaré cette semaine le Premier ministre britannique Boris Johnson, lors de sa rencontre avec les dirigeants du Commonwealth.
« Le gouvernement britannique ouvre la voie, soutenant les infrastructures vertes durables dans tout le Commonwealth et ouvrant de nouvelles opportunités aux principales entreprises britanniques de technologies propres pour développer leurs activités dans le monde entier », s’est-il ensuite félicité.
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