La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a inauguré son datacenter. L’entreprise entre ainsi dans la révolution technologique qui est le propre des grandes entreprises modernes.
La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) vient d’inaugurer son datacenter, une première en Afrique. Cette infrastructure de pointe permettra d’assurer la souveraineté numérique et une meilleure gestion des données personnelles de l’entreprise. Le datacenter a été construit en partenariat avec Vinci Energies et Système. Cette infrastructure marque l’entrée de la Senelec dans la révolution technologique, indique Aissatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie.
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Le data center permettra à la Senelec d’améliorer la qualité de ses services
« Techniquement, ce data center est une référence en Afrique parce qu’il recèle des éléments de haute technologie », a déclaré Julio Dalmeida, président de Vinci Energies et Système. Le centre de données est certifié Tier III, ce qui garantit qu’il a été conçu et construit selon les normes les plus élevées du secteur, a déclaré Aissatou Sophie Gladima. Cet ouvrage permettra à l’entreprise d’améliorer la qualité de ses services, a-t-elle ajouté. Il permettra à l’entreprise de servir ses clients de manière plus efficace et optimisée, rapporte All Africa. « Les possibilités interactives sont démultipliées, permettant ainsi une meilleure proximité entre Senelec et les consommateurs. On ne peut rêver meilleure perspective en tant qu’entreprise », a déclaré le ministre de l’Énergie.
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Nécessité de renforcer les capacités du personnel de Senelec
Par ailleurs, l’entreprise a été invitée à renforcer les capacités du personnel pour répondre aux défis et exigences de l’heure. « Le renforcement des capacités est dès lors…une composante nécessaire de toute stratégie managériale. Elle requiert une formation continue dans les aspects les plus pointus et une rigueur dans le travail », a déclaré le ministre.
Le projet de datacenter a été réalisé avec une main d’œuvre de 755 jeunes sénégalais, a indiqué Julio Dalmeida. Leur formation de 86 heures permis un transfert de compétences entre les équipes de Vinci et de Senelec, a-t-il ajouté. Par ailleurs, 21 entreprises locales ont contribué à la construction du datacenter, ainsi que des écoles de formation.
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