Au Puntland, un projet de loi criminalisant les mutilations génitales féminines a été approuvé par le président et son cabinet. Bien que le texte ne soit pas encore entériné, cette initiative représente un grand pas en avant, selon l’organisation Save The Children.
D’après Radio France Internationale, le texte prévoirait de lourdes sanctions contre les auteurs de telles mutilations. Les sanctions concernent aussi bien les individus que les hôpitaux, qui poursuivent l’adoption de cette pratique. Le projet de loi a été envoyé au Parlement pour validation. S’il est adopté, le Puntland deviendra la première région de la Corne de l’Afrique à disposer d’une telle réglementation.
Selon l’OMS, l’excision touche encore près de 200 millions de femmes et filles dans le monde. Le phénomène a récemment pris de l’ampleur en Somalie depuis le début de la pandémie. Ceci s’expliquerait notamment par la fermeture des écoles, rapprochant les jeunes filles des adeptes de l’excision.