Tanzanie : le service météorologique alerte sur la prochaine saison des pluies

Par
Mahussi Capo-Chichi
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Selon la TMA, il y aura suffisamment d'eau pour le bétail durant la période. L'excès pourrait entraver les cultures qui nécessitent peu d'eau par contre.

Selon l’Autorité météorologique de Tanzanie (TMA), la saison des pluies de mars à mai aura un impact important sur plusieurs secteurs d’activité du pays. 

La TMA a déclaré dans un communiqué que la saison des pluies de mars à mai aura des répercussions sur des secteurs comme l’agriculture, le tourisme, la santé, les transports et l’énergie. Les pluies seront concentrées dans les régions des hautes terres du nord-est, de la côte nord, du bassin du lac Victoria et de la partie nord de la région de Kigoma.

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La structure a expliqué que des pluies excessives peuvent entraîner une humidité poussée du sol et entraver les cultures qui nécessitent peu d’eau, comme le maïs et les légumineuses. Pour éviter des surprises désagréables, la TMA a recommandé aux agriculteurs de commencer tôt la préparation des terres et la plantation. Ils doivent utiliser des pratiques de gestion des sols appropriées pour contrôler l’érosion des sols. 

Se préparer à affronter les ravageurs…

D’après Xinhua, il y aura suffisamment d’eau pour le bétail au cours de la période. Le communiqué du service météorologique a également alerté sur les ravageurs et les maladies du bétail qui peuvent survenir pendant la saison. « Les pluies attendues sont susceptibles d’entraîner un risque de maladies infectieuses, notamment en raison de l’exposition à des agents pathogènes d’origine hydrique et à transmission vectorielle ». 

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Il est demandé aux autorités compétentes d’améliorer les infrastructures touristiques et de prendre des mesures de contrôle contre les ravageurs et les maladies animales. Selon la TMA, la survenance potentielle d’événements météorologiques extrêmes devrait affecter les infrastructures de transport. Ce qui pourrait entraîner des dommages aux infrastructures routières et ferroviaires et une augmentation du nombre d’accidents de transport terrestre.

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Mahussi Capo-Chichi
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