L’Agence américaine pour le développement international (USAID) prévoit d’investir 100 millions de dollars (environ 250 milliards de shillings) pour les programmes de l’initiative gouvernementale Building a Better Tomorrow (BBT). Une initiative qui vise à inscrire les jeunes dans l’agro-industrie.
Une réunion tenue au bureau du commissaire régional d’Iringa a permis d’obtenir une promesse de 100 millions de dollars de l’USAID. Les 100 millions de dollars sont attendus au cours des trois à quatre prochaines années. Le financement est destiné à soutenir des programmes et des initiatives qui s’alignent sur le BBT. Les programmes du BBT ayant pour objectif d’accroître les opportunités économiques pour la population jeune. Etaient présents à cette assise, une équipe composée de responsables de l’USAID, de l’ambassade américaine et de partenaires qui mettent en œuvre des projets de santé soutenus par le gouvernement américain.
Des opportunités économiques pour la jeune main-d’œuvre
Le programme BBT fournit des terres et un financement potentiel. Il est une réponse au défi du manque d’accès à la terre et au financement parmi les jeunes. Pour Craig Hart le directeur de la mission de l’USAID pour la Tanzanie ce soutien ouvrirait des opportunités économiques pour la jeune main-d’œuvre. « Nous sommes heureux de collaborer avec le gouvernement tanzanien pour améliorer la vie des Tanzaniens », déclare-t-il. Les fonds permettront de relever différents défis dans le secteur agricole. Notamment, les questions liées à la politique, à la sécurité alimentaire et au stockage. L’initiative vise à promouvoir l’engagement de la jeunesse tanzanienne dans l’agro-industrie pour des moyens de subsistance durables.
Le gouvernement sélectionne des jeunes qui reçoivent jusqu’à 10 acres chacun et accèdent à des prêts. Des prêts qui s’inscrivent dans le cadre du programme de garantie du gouvernement et du mécanisme de prêt pour les jeunes.
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Visite des projets de santé qui ont bénéficié du Plan d’urgence du président américain
L’équipe de l’USAID profite de cette visite pour jeter un coup d’œil sur des projets de santé qui ont bénéficié du Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida (Pepfar). Un plan qui fêtera bientôt ses 20 ans. Le gouvernement américain a alloué 6,6 milliards $ pour lutter contre le VIH/Sida en Tanzanie dans le cadre de ce plan. En 2003, moins de 1 000 personnes recevaient un traitement anti-VIH en Tanzanie, mais le nombre de bénéficiaires est depuis passé à 1,5 million l’année dernière.
« Nous cherchons désormais des moyens de pérenniser les acquis dans le secteur de la santé grâce à une collaboration avec le gouvernement et le secteur privé », déclare M. Craig. Le mois dernier, le gouvernement a dévoilé un rapport qui indique une baisse de 80 % des décès maternels. Un taux qui rapproche la Tanzanie de la réalisation des objectifs durables dans ce domaine. Pour le Dr Marina Njelekela directrice du programme Afya Yangu pour la zone sud, « De nombreuses personnes pensaient que contracter le VIH était un certificat de décès, mais aujourd’hui, la plupart des personnes vivant avec la maladie ont retrouvé la santé et vivent en toute confiance ».
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