Tchad : la BAD investit plus de 34 millions € pour améliorer l’eau et l’assainissement

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Illustration BAD
Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) approuve un don de 34,27 millions d'euros au Tchad.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a récemment approuvé à Abidjan, un don de 34,27 millions d’euros au Tchad. Cette enveloppe est destinée à la mise en œuvre de la deuxième phase du projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement semi-urbain et rural. Ce programme couvre 11 régions de ce pays de l’Afrique centrale.

Améliorer les conditions de vie des populations

Ce financement est issu des ressources du pilier I de la facilité de soutien à la transition. L’objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations des zones semi-urbaines et rurales par l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

« En investissant dans la construction d’infrastructures sociales et rurales dans les zones vulnérables, le programme contribuera à la création de sociétés résilientes, réduira l’isolement et les inégalités entre les femmes et les hommes, promouvra un développement économique inclusif et renforcera l’accès aux services d’assainissement de base », a expliqué Mamadi Souaré, responsable par intérim du bureau pays de la Banque africaine de développement au Tchad.

Construction des infrastructures d’adduction d’eau potable

L’objectif du projet est de construire des infrastructures d’adduction d’eau potable. Il s’agit notamment du forage de 23 puits à Amdjarass et ses environs, de l’équipement des puits à Amdjarass de 25 pompes immergées. La création de 225 puits équipés de pompes manuelles et la construction de 50 usines de production d’eau sont également prévues. En outre, le programme vise à mettre en place 54 installations d’abreuvement solaires ou thermiques.

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Concernant l’assainissement, le programme prévoit de construire 500 latrines à trois cabines, un système de chasse d’eau et des installations pour le lavage des mains. Ces dispositifs seront mis en place dans les écoles, les centres médicaux, les gares routières et les marchés. De plus, le programme installera 20 poubelles. Par ailleurs, quatre décharges de déchets solides seront construites, ainsi que sept puits agricoles de grand diamètre et sept jardins maraîchers. Ces derniers serviront à l’irrigation à petite échelle pour les groupes de femmes.

La Phase II du programme se concentra sur les provinces de l’Ennedi Est (la ville d’Amdjarass et ses environs), du Mandoul, du Moyen Chari, du Mayo Kebbi Est, du Mayo Kebbi Ouest, du Salamat et du Sila. Il faut souligner que ces provinces sont caractérisées par un faible taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Ces régions font également face à un niveau élevé de maladies d’origine hydrique. Ces différents aspects justifient la sélection de ces régions pour accueillir le programme.

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