La Tunisie traverse actuellement une crise économique marquée par un besoin urgent de financement. Les autorités du pays se tournent vers tous leurs partenaires pour obtenir de l’aide. Leur plus grande priorité est de conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) au cours de ce semestre.
Le gouvernement tunisien espère parvenir à un accord de financement très crucial avec le Fonds monétaire international (FMI) en avril prochain. C’est un objectif très important pour les autorités, a déclaré Sihem Boughdiri Nemsia, ministre tunisienne des Finances, citée par Bloomberg . Selon elle, le gouvernement tunisien fait tous les efforts possibles pour « essayer de stabiliser l’économie nationale ».
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Cette dernière a été très affectée par la crise politique et économique qui frappe le pays depuis quelques mois. La ministre des Finances a rejeté toutes les spéculations selon lesquelles la Tunisie ferait face à une faillite imminente. D’après elle, « la situation est difficile », mais les inquiétudes concernant l’incapacité du gouvernement à tenir ses engagements financiers sont tout juste « alarmistes ».
Redonner confiance aux partenaires internationaux…
Les conditions économiques de la Tunisie se sont davantage dégradées depuis quelques mois après que le président Kaïs Saïed ait décidé de suspendre le Parlement et de remanier le gouvernement. Jusqu’à ce jour, une incertitude continue de planer sur la situation politique du pays, suscitant une réticence chez les investisseurs. Les finances du pays « sont alourdies par une forte pression ». Les responsables gouvernementaux cherchent des moyens pour réduire les dépenses de l’Etat sans empiéter sur la relance post-covid.
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En décembre dernier, la Banque centrale a décidé « d’accélérer la mise en place d’un plan de réformes économiques robustes visant à redonner confiance aux donateurs et aux investisseurs internationaux ». La ministre des Finances dit avoir envoyé une liste de réformes au plus grand syndicat des travailleurs du pays et aux entreprises privées. Elle attend que ces derniers donnent leur avis. Il s’agit là d’une étape nécessaire pour vite obtenir de nouveaux financements auprès du FMI. Lesdites réformes, une fois validées, seront mises en œuvre jusqu’en 2026.
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