Londres et Lusaka viennent de conclure un accord évalué à 3,17 milliards $. Il permettra au Royaume-Uni de se positionner sur les mines et les énergies renouvelables en Zambie.
Le Royaume-Uni et la Zambie viennent de conclure un accord historique. Le texte concerne les secteurs des minerais stratégiques et des énergies propres. L’entente permettra aux entreprises britanniques d’injecter plus de 3 milliards $ dans les mines en Zambie. Lusaka recevra également 500 millions de livres sterling d’investissements dans les énergies renouvelables.
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Selon James Cleverly, cité par Reuters, ministre britannique des affaires étrangères, l’accord “soutiendra les investissements entre les entreprises britanniques et zambiennes, créant ainsi des emplois dans les deux pays.” Pour Londres, il s’agit également de renforcer son influence en Afrique. Le Royaume-Uni, qui est officiellement sorti de l’Union européenne en 2020 après la tenue d’un référendum sur le Brexit en 2016, veut désormais diversifier ses partenaires économiques et renforcer son influence sur la scène internationale.
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Un partenariat gagnant-gagnant sur un sujet stratégique
Le pays, qui entend diversifier ses chaînes d’approvisionnement en métaux critiques, réalise une belle opération en renforçant ses liens avec son ancienne colonie. En effet, outre le cuivre, dont il est un grand producteur, la Zambie dispose également de réserves de nickel, de cobalt et de manganèse. Le pays pourrait également devenir un producteur majeur d’uranium en cas de concrétisation du projet Mutanga.
Dans le domaine de l’électrification, la Zambie a adopté il y a deux ans une stratégie à trente ans. Dans ce plan, les énergies propres occupent une place importante. Aussi, le soutien britannique permettra-t-il d’accélérer la mise en œuvre de cette stratégie.
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