À l’échelle mondiale, seuls l’Australie et les États-Unis ont approuvé l’utilisation du produit pharmaceutique nommé CAB-LA. L’injection de ce médicament selon les prescriptions de l’OMS permet de réduire le risque d’infection de 79% par rapport aux solutions orales.
Le Zimbabwe a approuvé l’utilisation du Cabotégravir injectable à action prolongée (CAB-LA) pour la prévention du VIH/Sida. Il devient ainsi le premier pays en Afrique et le troisième au monde à l’adopter parmi ses moyens de lutte contre la maladie. Le médicament a été recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en juillet dernier. Il réduirait relativement de 79% le risque d’infection au virus comparativement aux solutions orales dont la prise quotidienne peut être oubliée.
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Le CAB-LA s’administre par injection intramusculaire et se renouvelle toutes les huit semaines après les deux premières injections qui sont réalisées dans l’intervalle de quatre semaines. La décision du Zimbabwe d’adopter ce médicament a été saluée par l’OMS. Cette dernière s’est engagée à aider les autorités à « concevoir et à développer des programmes afin que le CAB-LA puisse être utilisé en toute sécurité et de manière efficace, pour un impact maximisé ».
Le Zimbabwe a lancé un nouveau plan de riposte en 2021 pour éradiquer le VIH/Sida à l’horizon 2030. Les actions menées par les autorités au cours des 20 dernières années ont déjà permis de réduire de 85% les décès liés au virus. En 2022, on compte 1,3 million de personnes vivant avec le VIH au Zimbabwe. 92% d’entre elles suivent une thérapie régulière.
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