Au Zimbabwe, les enseignants menacent de boycotter les cours à moins que le gouvernement ne règle la question en suspens de leurs salaires avant la réouverture des écoles.
Le gouvernement zimbabwéen a annoncé, la semaine dernière, la réouverture des écoles, dès le 7 février. Celles-ci ont été fermées pendant plusieurs semaines, en raison de la pandémie de Covid-19.
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Toutefois, selon les enseignants, des problèmes épineux attendent d’être résolus, avant la réouverture des classes. La majeure partie d’entre eux sont en difficulté financière, selon l’Association des enseignants du Zimbabwe. Parmi les raisons évoquées, on note des salaires insuffisants, les coûts élevés des transports et des frais de scolarité.
L’Association des enseignants exige notamment le paiement de leurs salaires en dollars américains. Ils réclament également un retour à leur salaire d’avant 2018, soit 540 $. « Sans une augmentation de salaire significative, les éducateurs n’ont aucun moyen de reprendre leurs fonctions », a déclaré vendredi Richard Gundane, président de l’association, dans un communiqué.
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Rappelons que le Zimbabwe a actuellement l’un des taux d’inflation les plus élevés au monde, causant un effondrement de la valeur de la monnaie nationale. Les prix ont augmenté de près de 61 % en janvier, par rapport à il y a un an. La plupart des fonctionnaires veulent négocier leur salaire en dollars américains parce que la valeur du dollar zimbabwéen continue de baisser.